La déterritorialisation au féminin dans l’œuvre de Chahdortt Djavann Ou comment dire son exil au-delà des frontières masculines ?

Sabrina Fatmi

Résumé


Cette contribution a pour but de définir les raisons pour lesquelles la narratrice principale de Chahdortt Djavann, dans son roman je ne suis pas celle que je suis (2011), choisit de quitter son pays d’origine, l’Iran, pour s’exiler en France. Ce roman puise dans le vécu réel de l’auteure elle-même qui, tout comme sa narratrice, arrive en France à l’âge de 27 ans ne parlant aucun mot en français. Nous tenterons dans ce qui suit, de montrer que l’exil comme forme de déterritorialisation peut également être un choix voire même une nécessité, un besoin vital. Dans cette veine, la problématique de l’interstice ontologique, géographique et culturel est mise en évidence et concrètement reflétée, dans le roman, par la situation personnelle de l’auteure elle-même.


Mots-clés


Exil, féminin, déterritorialisation, langue, frontières

Texte intégral :

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Références


Source

Djavann, Chahdortt. (2011). Je ne suis pas celle que je suis. Paris: Flammarion.

References

Deleuze, Gille, Guattari, Félix. (1980). Mille Plateaux. Paris: Editions de Minuit.

Les Séminaires de Jacques Lacan. (2011). Bulletin de Psychologie, 516, pp. 1–90.




DOI: http://dx.doi.org/10.17951/ff.2020.38.1.233-242
Date of publication: 2020-12-21 11:39:27
Date of submission: 2020-04-08 18:18:15


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